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Une catastrophe géologique éclairée par l'art et l'histoire

L'éboulement survenu dans le cap Diamant le 19 septembre 1889 a fait 43 morts et 77 blessés. Cette catastrophe aurait pu être évitée si les recommandations de l’ingénieur de la ville de Québec, Charles Baillairgé, avaient été appliquées, estiment les chercheurs Jacques Locat et Dominique Turmel. Photo: Livernois

Il y a 130 ans, un glissement rocheux survenait dans le cap Diamant, faisant 43 morts et 77 blessés. Grâce à des photos historiques et des documents d’archives, Jacques Locat et Dominique Turmel, du Laboratoire d’études sur les risques naturels du Département de géologie et de génie géologique, ont découvert que des artistes du 19e siècle avaient capté dans leurs œuvres des indices annonciateurs de cet éboulement et que l’ingénieur de la ville de Québec, Charles Baillairgé, avait proposé des mesures qui auraient permis de prévenir cette catastrophe.

Le cap Diamant a été le site de plusieurs éboulements rocheux d’importance au cours des derniers siècles, rappelle Jacques Locat. «Les éboulements survenus dans ce secteur ont fait au moins 78 décès au 19e siècle, ce qui en fait l’un des lieux les plus dangereux au Canada à cette époque», signale-t-il. Deux autres importants glissements avaient précédé celui de 1889; celui de 1841 avait fait 27 victimes et celui de 1852 en avait fait 7.

Pour tous les détails, nous vous invitons à lire l’article «Une catastrophe géologique éclairée par l'art et l'histoire» de ULaval nouvelles.